Aller au contenu

英文维基 | 中文维基 | 日文维基 | 草榴社区

Saint-Julien-de-l'Herms

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Saint-Julien-de-l'Herms
Saint-Julien-de-l'Herms
Vue générale au début du XXe siècle.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Vienne
Intercommunalité Communauté de communes Entre Bièvre et Rhône
Maire
Mandat
Axel Monteyremard
2020-2026
Code postal 38122
Code commune 38406
Démographie
Gentilé Juliennois
Population
municipale
160 hab. (2021 en évolution de +11,11 % par rapport à 2015)
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 26′ 00″ nord, 5° 05′ 42″ est
Altitude Min. 374 m
Max. 507 m
Superficie 9,17 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Roussillon
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Julien-de-l'Herms
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Julien-de-l'Herms
Géolocalisation sur la carte : Isère
Voir sur la carte topographique de l'Isère
Saint-Julien-de-l'Herms
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Julien-de-l'Herms

Saint-Julien-de-l'Herms est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

La commune accueille également une partie du massif forestier de Bonnevaux qui compte de nombreux étangs, la plupart créés par les moines de l'ancienne abbaye de Bonnevaux dont les ruines sont situées sur le territoire de la commune voisine de Villeneuve-de-Marc.

Les habitants de Saint-Julien-de-l'Herms sont dénommés les Juliennois[1].

Géographie

[modifier | modifier le code]

Situation et description

[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Julien-de-l'Herms est située dans le nord-ouest du département de l'Isère. Elle est plus précisément positionnée entre la vallée du Rhône à l'ouest et la forêt de Bonnevaux à l'est, dans le secteur de Bièvre-Valloire. À ce titre, la commune a adhéré à la collectivité de la communauté de communes Entre Bièvre et Rhône.

Après avoir appartenu à la communauté de communes du Territoire de Beaurepaire, la commune a adhéré à la communauté de communes Entre Bièvre et Rhône depuis le à la suite d'une fusion des communautés de communes de ce secteur du département.

Son territoire héberge de nombreux étangs. La faune locale est notamment composée de sangliers et de castors.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]
Communes limitrophes de Saint-Julien-de-l'Herms
Cour-et-Buis Meyssiez / Villeneuve-de-Marc
Primarette Saint-Julien-de-l'Herms Bossieu
Pisieu Pommier-de-Beaurepaire

Le plateau de Bonnevaux (ou des Bonnevaux) culmine à environ 500 mètres d'altitude au niveau de la commune. À l'instar de son voisin, le plateau de Chambaran, ce relief est constitué d'une base géologique en molasse miocène. Le cailloutis de ce plateau comprend essentiellement des quartzites et autres roches siliceuses très fortement altérées. Dans de plus grandes profondeurs cette formation renferme également des roches cristallines et calcaires, également très altérées. Les textures de sol sont limoneuses et argileuses[2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Moyenne vallée du Rhône, caractérisée par un bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 60 %), une forte amplitude thermique annuelle (4 à 20 °C), un air sec en toutes saisons, orageux en été, des vents forts (mistral), une pluviométrie élevée en automne (250 à 300 mm)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 989 mm, avec 9,6 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Reventin », sur la commune de Reventin-Vaugris à 20 km à vol d'oiseau[5], est de 12,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 775,7 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

La Varzay, d'une longueur de 3,56 km, s'écoule aux limites occidentales du territoire communal, séparant son territoire avec celui de la commune de Primarette. Il s'agit d'un affluent de la Varèze qui s'écoule plus au nord[9].

La Mouriette, petit ruisseau qui prend sa source dans un étang, est affluent de la Varzay et le Bordenon.

Le territoire communal comprend quelques étangs disséminés dont l'étang Neuf et l'étang Gras.

Voies de communication

[modifier | modifier le code]

Le territoire saint-juliennois est situé en dehors des grands axes de circulation routière. Il existe cependant quelques axes secondaires permettant de relier la commune avec les communes voisines, dont la RD37 qui relie Saint-Clair-du-Rhône à Penol.

L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Grenoble-Isère, situé à moins de 15 km de Beaurepaire. Les lignes d'autocar 7200, puis 7350 permettent de relier cet aéroport[10].

Au , Saint-Julien-de-l'Herms est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12] et hors attraction des villes[13],[14].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,8 %), prairies (19,5 %), terres arables (17,7 %), zones agricoles hétérogènes (15,9 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Hameaux, Lieux-dits et écarts

[modifier | modifier le code]

Risques naturels

[modifier | modifier le code]

Risques sismiques

[modifier | modifier le code]

L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Julien-de-l'Herms est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[16].

Terminologie des zones sismiques
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 3 Sismicité modérée accélération = 1,1 m/s2

Autres risques

[modifier | modifier le code]

Topographie

[modifier | modifier le code]

Toponyme dérivé du mot gaulois erm. Le latin classique utilisait un mot hérité du grec eremus pour désigner le désert, la solitude. Eremus a gardé ce sens de désert, de solitude, d’ermitage, mais, parallèlement, est apparu le sens rural de « lande stérile », en bas latin herma terra. Le latin chrétien a emprunté au grec le terme « ermite », « celui qui vit dans la solitude ».

Préhistoire, Antiquité

[modifier | modifier le code]

Le secteur actuel de la commune de Saint-Julien-de-l'Herms se situe à l'ouest du territoire antique des Allobroges, ensemble de tribus gauloises occupant l'ancienne Savoie, ainsi que la partie du Dauphiné, située au nord de la rivière Isère.

Moyen Âge et Renaissance

[modifier | modifier le code]

Époque contemporaine

[modifier | modifier le code]

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Administration municipale

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2008 mars 2014 Marie-Claire Baule    
mars 2014 En cours Axel Monteyremard SE Agent technique[réf. nécessaire]
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1846. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].

En 2021, la commune comptait 160 habitants[Note 1], en évolution de +11,11 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886
306303327253259257287319340
1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936
300281281264252227228232219
1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
21216813911710898103111140
2011 2016 2021 - - - - - -
141147160------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton et quelquefois de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

La communauté catholique de Saint-Julien-de-l'Herms et son église (propriété de la commune) relève de la paroisse Paroisse Saint Benoît du pays de Beaurepaire qui regroupe treize églises de la région. Cette paroisse dont le siège (maison paroissiale) se situe à Beaurepaire, est rattachée au Diocèse de Grenoble-Vienne[21].

Culture et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]

Saint-Julien-de-l'Herms possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 8 avril 2020.
  2. IGN, page sur l'inventaire forestier de l'Isère, chapitre sur le plateau de Bonnevaux et de Chambaran, consulté le 7 mars 2019.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Saint-Julien-de-l'Herms et Reventin-Vaugris », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Reventin », sur la commune de Reventin-Vaugris - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Reventin », sur la commune de Reventin-Vaugris - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. Sandre, « Fiche cours d'eau (http://www.sandre.eaufrance.fr/geo/CoursEau/V3300560) ».
  10. Fiche horaire de la ligne 7350 de transisère.
  11. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  12. Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Julien-de-l'Herms ».
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. Site du diocèse de Grenoble-Vienne, page sur la paroisse Paroisse Saint Benoît du pays de Beaurepaire
  22. Notice no PM38000295, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  23. Jean-François Souchet, « Une des plus vieilles cloches de France réparée et bénie », Dauphiné Libéré,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :